Je constate une variation notable sur la campagne automatisée pilotée par l’IA : le samedi 20 avril, le coût par clic (CPC) moyen est monté à 1,98 €, alors que la moyenne des 30 derniers jours se situe à 0,21 €.
👉 Avez-vous des éléments d’explication sur cette hausse ponctuelle ?
📊 Analyse approfondie :
⚠️ Faible volume de clics = sensibilité accrue du CPC
Le 20 avril, seuls 4 clics ont été enregistrés. Avec un volume aussi limité, le CPC moyen devient très sensible aux variations : quelques clics obtenus dans un contexte d’enchères plus agressives (haute concurrence ou ciblage premium) peuvent faire monter significativement le coût.
📅 À titre de comparaison :
- 21 avril : 47 clics, CPC à 0,14 €
- 22 avril : 13 clics, CPC à 0,38 €
Ces volumes plus importants permettent une répartition des coûts plus homogène, réduisant mécaniquement le CPC moyen.
💸 Campagne contrainte par le budget
Le rapport indique que la campagne était limitée par le budget ce jour-là. Cela peut conduire l’algorithme à prioriser des clics jugés stratégiques (audiences à forte valeur), ce qui engendre des enchères plus élevées et donc un CPC moyen plus important.
📉 Dans un contexte de faible volume d’opportunités, l’IA maximise chaque clic en ciblant des segments plus compétitifs.
📈 Hausse ponctuelle de la concurrence ou effet contextuel
Le 20 avril peut avoir coïncidé avec une augmentation temporaire de la pression concurrentielle : campagnes spéciales lancées par d’autres annonceurs, événements locaux ou sectoriels, etc.
🧠 Si plusieurs acteurs ont surenchéri sur les mêmes mots-clés ou audiences à ce moment précis, cela peut avoir tiré les enchères vers le haut.
🎯 Recommandations pour éviter ce type de situation à l’avenir :








🔧 1. Élargir la fenêtre de conversion (si applicable)
→ Si votre campagne utilise une stratégie « Maximiser les conversions » ou « ROAS cible », passer d’une fenêtre de 7 à 30 jours permet à l’algorithme de mieux modéliser la valeur d’un clic sur le long terme.
🧩 2. Réduire la pression sur les audiences trop restreintes
→ Identifiez les segments ou emplacements à CPC élevé, puis excluez-les ou baissez leur pondération.
🎯 Exemple : remplacer une audience « affinité tech haut de gamme » par une audience similaire mais moins concurrentielle.
💰 3. Adapter le budget journalier pour éviter la compression
→ Un budget trop serré pousse l’algorithme à concentrer les dépenses sur des clics « premium », ce qui gonfle artificiellement le CPC.
💡 Astuce : répartir le budget sur plusieurs campagnes aux cibles distinctes pour lisser l’effort d’enchère.
📊 4. Mettre en place un système d’alertes CPC
→ Utilisez un script Google Ads qui envoie une alerte (email/Sheets) si le CPC dépasse +100 % de la moyenne mobile sur 7 jours.
🔔 Cela permet de réagir rapidement : ajustement d’enchères, pause, ou redistribution du budget.
🛠️ 5. Segmenter les campagnes selon la concurrence
→ Créez une campagne dédiée aux mots-clés à forte concurrence, avec une stratégie d’enchères ou un budget plus conservateur.
🚧 Cela isole les hausses imprévues sans impacter les autres campagnes.
🖐️ 6. Utiliser des enchères manuelles sur certains groupes
→ Pour les groupes sensibles au coût, basculez temporairement en CPC manuel avec un plafond (ex. 0,50 €).
🎛️ Cela vous redonne un contrôle direct en cas de dérive algorithmique.
⏱️ 7. Ajuster la diffusion selon les jours/heures
→ Si les hausses se répètent sur certaines périodes (ex. week-ends), ajustez le calendrier de diffusion (ad scheduling) pour éviter ou réduire l’exposition aux plages trop volatiles.
